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musique

  • Et Dieu créa les animaux... et Brigitte Bardot !

    « Il reste encore de grandes batailles à gagner car les êtres humains se sont déshumanisés, particulièrement dans la politique et aussi dans nos gouvernements successifs. » (Brigitte Bardot, 2014).


     

     
     


    Les années passent et heureusement, les stars ne passent pas, ou pas toutes, du moins. Elle est née exactement dix ans après Marcello Mastroianni, huit jours après Sophia Loren : Brigitte Bardot fête ses 90 ans ce samedi 28 septembre 2024. Pour cette ancienne actrice au cœur du culte de la beauté et de la jeunesse, de la modernité et de l'audace, le fait de devenir une vieille dame n'est pas nouveau. Cela fait cinquante ans qu'elle est devenue une vieille dame, depuis qu'elle a arrêté sa courte et dense carrière au cinéma, une vingtaine d'années en tout.

    C'était un choix, conscient, mûri, et sans doute a-t-elle dû décevoir des armées de réalisateurs qui auraient souhaité continuer à exploiter ce filon (et des bataillons de cinéphiles), d'autant plus que les années 1970 furent les plus osées et les plus chaudes du cinéma français. Brigitte Bardot devait en avoir ras-le-bol de la virilité, du machisme, et elle voyait bien ce qui l'attendait, avec l'âge et les rides, une sorte de reclassement dans des rôles de grand-mère que certaines de ses collègues ont su merveilleusement s'approprier (par exemple, la pimpante Catherine Deneuve) mais qu'elle-même ne voulait pas. Pas pour laisser une image éternelle de la jeunesse, mais parce qu'elle a saisi des choses plus importantes pour sa vie.

    Changer de vie. Le destin des bébés phoques, alertée par Marguerite Yourcenar, puis, plus généralement, les animaux, la souffrance des animaux, ont eu largement gain de cause par rapport à une carrière cinématographique qu'elle ne souhaitait plus.

    Malgré son enthousiasme pour Jordan Bardella et le RN aux dernières élections, on ne l'a pas entendue parmi les protestataires du nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier, mais elle aurait pu en être. Pas forcément parce qu'il n'a pas la couleur politique qu'elle aurait souhaitée, mais parce qu'il n'y a pas de ministère des animaux (d'autres protestent parce qu'il n'y a pas de ministère des personnes en situation de handicap, ni de ministère de la ville). Il faut bien dire qu'il n'y en a jamais eu mais les défenseurs des animaux militent pour qu'il y en ait un, à l'égal d'un ministère de la bouffe (euh, de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire) et d'un ministère de l'environnement.

    C'est étonnant qu'un gouvernement s'occupe des humains, de la planète, de l'environnement et des plantes, mais pas spécifiquement des animaux. Certes, il y a eu déjà des sous-ministères de la biodiversité, mais rester déjà dans le basique, dans l'élémentaire : lutter contre la souffrance animale, ce qui, aujourd'hui, depuis une dizaine d'années, est reconnu juridiquement, les animaux sont des êtres sensibles. Difficile de rendre compatible cet aspect des choses avec les abattoirs, avec la viande à produire et à manger, surtout lorsqu'on doit, par compétitivité, être le moins cher, produire au moindre coût. Toujours est-il que dans la nouvelle Commission Européenne qui prendra ses fonctions le 1er décembre 2024, un commissaire européen chargé des animaux a été institué.


    Tout naturellement, ce combat de Brigitte Bardot a abouti à un combat contre une certaine religion (tout le monde la connaît) qui abat rituellement les animaux sans leur empêcher la souffrance. Son combat est devenu une guerre de religion et elle a déjà été blâmée par la justice pour des propos publics qui mettaient en cause cette religion. Le droit des animaux en contradiction avec le droit de manger de la viande, mais aussi la liberté du culte. Cette société compliquée n'est faite que de contradictions, d'injonctions paradoxales multiples, et finalement, la représentation démocratique de l'Assemblée Nationale de l'été 2024 en apporte une certaine illustration.
     

     
     


    En 2014, dans un bouquin sur ses "as de cœur", elle a présenté en quelque sorte son Panthéon des défenseurs des animaux. Citons quelques-unes des personnalités qui l'ont éblouies (peut-être celles-ci en seraient étonnées, sans doute elles-mêmes éblouies par l'ancien star ?).

    Par exemple, Théodore Monod : « En près d'un siècle de sa riche existence, Théodore Monod rédigea près de 2 000 volumes d'œuvres scientifiques, regroupa 20 000 échantillons et enrichit notre connaissance de la flore et de la faune de respectivement 35 et 130 espèces nouvelles. Il était l'un des derniers grands voyageurs naturalistes. Son humilité ne se démentit jamais. (…) Il faisait partie de ces qui donnent une légitimité scientifique à toutes les actions en faveur des animaux et de la nature. ».

    Dian Fossey : « Si elle était aussi réfractaire aux visites, c'était surtout à cause du risque de contagion des maladies humaines aux gorilles, animaux fragiles entre tous. Dans sa guerre contre les zoos occidentaux, toujours avides de les exposer ignoblement, Dian obtint quelques victoires, mais subit aussi de nombreuses défaites. (…) Le matin du 27 décembre 1985, l'étudiant américain Wayne McGuire, qui l'avait rejointe depuis peu, la découvrit morte à côté de son lit, le crâne fendu d'un coup de machette. Aujourd'hui encore, on ne sait pas qui a tué Dian Fossey ; l'hypothèse la plus probable étant bien évidemment qu'elle a été assassinée par un braconnier. ».

    Saint François d'Assise : « Une histoire "écologique" avant l'heure. François reconnaît à l'animal une dignité similaire à celle de l'homme. Il attend de ses semblables qu'ils remplissent leur devoir d'assistance face aux animaux lorsqu'ils souffrent. (…) Personne mieux que saint François n'a exprimé une telle volonté de retrouver une humanité débarrassée de tout ce qui la pollue. Il refusa tout idée de pouvoir, de domination. La pauvreté pour lui n'était pas seulement une privation corporelle, mais un état d'un homme humble, dépouillé de tout désir qui empêcherait la communion parfaite avec son Créateur et avec l'univers. ».


    Mylène Demongeot : « Une actrice qui a du chien ! Mylène ne s'est pas entourée d'animaux pour combler un quelconque manque affectif, argument idiot qu'on entend bien trop souvent. Non, cet engouement vient plutôt d'une vision jubilatoire de l'existence, à laquelle l'actrice a décidé de tout subordonner, bien inconsciemment sans doute, car elle a eu dans sa vie, comme tout un chacun, de quoi alimenter ses douleurs... ».

    Le dalaï-lama : « Ses paroles sont douces, ses yeux extrêmement vifs savent capter au-delà des mots les ressentis de ses interlocuteurs. Il est pacifiste dans le plus profond de son cœur, vénère et respecte toute vie, humaine ou animale. Il fait du bien. ».

    Paul Watson : « Watson est un homme d'action. La bureaucratie lui déplaît, comme les discours inutiles. Il ne veut pas de "campagne de sensibilisation", il ne vaut pas faire de compromis, il veut agir concrètement. (…) Les baleines... Paul les a vues mourir par centaines sous le coup des harpons et des flèches explosives. Il a entendu leur cri pareil à celui d'un être humain. Il les a vues agoniser en gémissant. Il se souvient de ce jour où un cachalot frappé à mort, au lieu de chavirer son Zodiac venu s'interposer, l'a épargné, après avoir fixé son œil sur lui, un regard qu'il n'oubliera jamais de sa vie et qui scellera sa vocation de "justicier des océans". (…) Il tire la certitude que notre monde obéit à des lois de symbiose et d'équilibre. À ses détracteurs qui l'accusent volontiers d'être un misanthrope, il répond : "Si l'on détruit les mers, on détruit l'homme". ».

    Ce sera sans doute la réponse de BB à ses propres détracteurs qui la traitent de misanthropes. On ne peut pas aimer les humains sans aimer les animaux. Elle pourrait aussi citer Gandhi : « On reconnaît le niveau d’évolution d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux. ». Depuis la loi n°2015-177 du 16 février 2016 relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, le nouvel article 515-14 du code civil précise que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité, soumis, sous réserve des lois qui les protègent, au régime des biens ». C'est une grande avancée juridique pour consacrer le statut de l'animal, même s'il y a encore beaucoup de progression à venir dans des lois à prévoir.

    Le 28 septembre 2014 (il y a juste dix ans), Brigitte Bardot disait que tout restait encore à faire malgré cette loi (dont l'amendement crucial pour reconnaître l'être vivant doué de sensibilité chez l'animal a été voté le 15 avril 2014) : « Il reste encore tant à faire, tant d’horreurs. La vie des animaux n’est pas prise en considération ni leurs souffrances. Ils sont toujours considérés comme des objets de rapports et sont massacrés quotidiennement pour du fric dans la plus grande indifférence. ».

     
     


    On le voit : pour Brigitte Bardot, les animaux, c'est son dada ! « Ma Fondation est le but essentiel de ma vie. J'ai tout donné pour la construire. (…) Depuis, je vis chez mes animaux. ». Eh oui, quand on a des bestioles chez soi, qui ont un nom, on sait bien qu'on n'est plus chez soi mais chez elles. J'ai connu des chats qui se choisissaient leur maison dans un quartier, ils changeaient de "propriétaires" (ou plutôt d'esclaves) au gré des déménagements des lieux !

    Parce qu'elle est déjà très âgée, Brigitte Bardot a pensé à sa mort. Sa fortune irait pour sa fondation et elle serait enterrée dans sa propriété de La Madrague, dans le Var, transformée en musée : « J'ai choisi un petit coin, proche de la mer, qui a été entériné par les autorités. ». Il faut l'accord de l'État pour être enterré hors des cimetières. Elle préfère éviter le cimetière de Saint-Tropez pour laisser en paix ses parents et grands-parents. Elle enverrait ses visiteurs chez elle, dans un musée, pour alimenter financièrement sa fondation.

    Dans une interview au journal "Le Parisien" le 20 septembre 2024, elle confiait qu'elle marchait maintenant très difficilement (« Je me déplace avec mes cannes anglaises. ») et qu'elle a été très affectée par la disparition de son ami Alain Delon. À 90 ans, Brigitte Bardot a consacré 50 ans aux animaux et 20 ans au cinéma. Rappelons-nous... Et BB créa Saint-Tropez ! Vidéo.


    Aussi sur le blog.


    Sylvain Rakotoarison (21 septembre 2024)
    http://www.rakotoarison.eu

    Pour aller plus loin :
    Brigitte Bardot.
    Marcello Mastroianni.
    Jean Piat.
    Sophia Loren.
    Lauren Bacall.
    Micheline Presle.
    Sarah Bernhardt.
    Jacques Tati.
    Sandrine Bonnaire.
    Shailene Woodley.
    Gérard Jugnot.
    Marlène Jobert.
    Alfred Hitchcock.
    Les jeunes stars ont-elles le droit de vieillir ?
    Charlie Chaplin.







    https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20240928-brigitte-bardot.html

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/et-dieu-crea-les-animaux-et-256755

    http://rakotoarison.hautetfort.com/archive/2024/09/26/article-sr-20240928-brigitte-bardot.html



     

  • Maurice Jarre et sa musique sur le toit du monde

    « Éternel nomade, musicien des horizons lointains et des épopées, d’Occident et d’Orient, des fresques du passé et des ailleurs exotiques, et pourtant bien français, jamais en reste pour le musette et les flons-flons, tel était Maurice Jarre. Figure quasi-légendaire de la musique de film, collaborateur de Franju, Huston, Visconti, Schlöndorff, Hitchcock, Lean, sa musique avait la générosité, le souffle naturellement large et puissant des natures hors normes et toujours une présence immédiate et fascinante. On reste admiratif et quelque peu incrédule devant l’ampleur et la diversité de de ses compositions (au moins 250 partitions) comme devant les catalogues de certains compositeurs du XVIIIe. » (Stéphane Abdallah, le 30 septembre 2010 sur Underscores).



     

     
     


    Le célèbre musicien Maurice Jarre est né il y a 100 ans, le 13 septembre 1924. Atteint d'un cancer, il est mort à l'âge de 84 ans il y a un peu plus de quinze ans, le 28 mars 2009 à Malibu, aux États-Unis où il habitait depuis 1965 (il est enterré à Los Angeles).

    Compositeur de nombreuses musiques de film, il a d'abord débuté au Théâtre national populaire (TNP), recruté par Jean Vilar pour écrire des musiques accompagnant les pièces de théâtre pendant douze ans (entre 1951 et 1963). Il a aussi composé un peu plus tard plusieurs ballets dont "Notre-Dame de Paris" créé le 11 décembre 1965 à l'Opéra de Paris (dans une chorégraphie de Roland Petit, né quelques mois avant Maurice Jarre). Au tout début de sa vie professionnelle, Maurice Jarre avait aussi monté un duo avec un autre futur musicien célèbre, plus tard très écouté par le pouvoir politique, Pierre Boulez.

    Marié quatre fois (sa deuxième femme s'est remariée avec Michel Drucker, qui a fêté son 82e anniversaire ce jeudi), Maurice Jarre a notamment un fils qui a aussi sa réputation dans le monde de la musique, mais probablement un autre monde de la musique, celui du synthétiseur, Jean-Michel Jarre (qui vient d'avoir 76 ans il y a quelques semaines), célébré aux Jeux olympiques et paralympiques d'été Paris 2024.

    Maurice Jarre a utilisé ses talents pour plusieurs types de destination. Il a commencé dans l'univers du cinéma au milieu des années 1950, au même moment qu'il a composé la signature sonore de la station de radio Europe 1. Il a commencé à composer pour des longs-métrages à partir de 1958 et a acquis une renommée internationale avec le film "Lawrence d'Arabie" de David Lean (sorti le 10 décembre 1962).









    Ce film a valu à Maurice Jarre son premier Oscar de la meilleure musique. En tout, il a été récompensé par trois Oscars de la meilleure musique pour des film de David Lean (et nommé pour six autres Oscars), "Docteur Jivago" (sorti le 22 décembre 1965) et "La Route des Indes" (sorti le 14 décembre 1984) ; un César d'honneur en 1986 ; un Ours d'or d'honneur en 2009 ; quatre Golden Globe de la meilleure musique, pour notamment "Gorilles dans la brume" de Michael Apted (sorti le 7 octobre 1988) et "Les Vendanges de feu" d'Alfonso Arau (sorti le 11 août 1995) ; un Sept d'or en 1985 ; etc.








    Maurice Jarre a accompagné de très nombreux films (internationaux) qui sont devenus "culte" ou, du moins, très connus du grand public, en particulier (hors de ceux déjà cités) : "Le Président" d'Henri Verneuil (sorti le 1er mars 1961), "Thérèse Desqueyroux" de George Franju (sorti le 21 septembre 1962), "Le Jour le plus long" de Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl Zanuck (sorti le 4 octobre 1962), "Les Dimanches de Ville d'Avray" de Serge Bourguignon (sorti le 21 novembre 1962), "Week-end à Zuydcoote" d'Henri Verneuil (sorti le 18 décembre 1964), "Paris brûle-t-il ?" de René Clément (sorti le 26 octobre 1966), "L'Homme de Kiev" de John Frankenheimer (sorti le 8 décembre 1968), "L'Étau" ["Topaz"] d'Alfred Hitchcock (sorti le 19 décembre 1969), "Soleil rouge" de Terence Young (sorti le 15 septembre 1971), "L'Île sur le toit du monde" de Robert Stevenson (sorti le 16 décembre 1974), "Le Tambour" de William Schlöndorff (sorti le 3 mai 1979), "Au nom de tous les miens" de Robert Enrico (sorti le 9 novembre 1983), "Witness" de Peter Weir (sorti le 8 février 1985), "Le Cercle des poètes disparus" de Peter Weir (sorti le 9 juin 1989), "Ghost" de Jerry Zucker (sorti le 13 juillet 1990), et "Le Jour et la nuit" de Bernard-Henri Lévy (sorti le 1997).










    On peut aussi citer deux films de John Huston, "Juge et Hors-la-loi" (sorti le 18 décembre 1972), avec l'actrice Jacqueline Bisset qui fête son 80e anniversaire ce 13 septembre 2024, et "L'Homme qui voulut être roi" (sorti le 17 décembre 1975). Maurice Jarre a aussi composé de nombreuses musiques pour la télévision, accompagnant des documentaires (entre autres ceux de Frédéric Rossif et Alain Resnais) et des téléfilms et feuilletons.

    L'Institut Lumière, situé à Lyon, la ville natale du compositeur, a célébré ce centenaire au printemps dernier, en proposant une rétrospective de ses principaux films du 1er avril au 2 juin 2024, en particulier sa première bande originale pour le film "Les Yeux sans visage" de George Franju (sorti le 11 mars 1960), diffusé le 25 avril 2024 à l'issue d'une conférence du journaliste cinéphile Stéphane Lerouge sur "Maurice Jarre, l'intime et l'épique".





    Une longue bataille juridique s'est terminée cette année avec la décision de la Cour européenne des droits de l'homme du 15 février 2024 qui a confirmé l'arrêt n°1007 du 27 septembre 2017 de la Cour de Cassation rejetant le pourvoi formé contre l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 11 mai 2016 qui a validé le testament rédigé par Maurice Jarre le 31 juillet 2008. En effet, le musicien a tout légué à sa veuve, sa dernière femme Fui Fong Khong (biens et droits d'auteur), sans rien laisser à ses trois enfants. Ce legs est possible dans le droit californien (au contraire du droit français qui interdit de déshériter totalement ses enfants) et la justice française et européenne l'a confirmé dans la mesure où aucun des enfants ne se retrouve en précarité financière. C'était du reste le même genre de bataille juridique internationale que pour la succession de Johnny Hallyday, lorsqu'un Français habite aux États-Unis, quel droit choisir pour la succession, le droit français ou le droit américain ?
     

     
     


    La première chambre civile de la Cour de Cassation a statué notamment le 27 septembre 2017 : « Et attendu qu’après avoir énoncé que la loi applicable à la succession de Maurice X... est celle de l’État de Californie, qui ne connaît pas la réserve, l’arrêt relève, par motifs propres, que le dernier domicile du défunt est situé dans l’État de Californie, que ses unions, à compter de 1965, ont été contractées aux États-Unis, où son installation était ancienne et durable et, par motifs adoptés, que les parties ne soutiennent pas se trouver dans une situation de précarité économique ou de besoin ; que la cour d’appel en a exactement déduit qu’il n’y avait pas lieu d’écarter la loi californienne au profit de la loi française. ».


    Aussi sur le blog.


    Sylvain Rakotoarison (07 septembre 2024)
    http://www.rakotoarison.eu

    Pour aller plus loin :
    Jean-Michel Jarre.
    Maurice Jarre.
    Vera Miles.
    Alain Delon.
    Pierre Richard.
    Marianne Faithfull.
    Pierre Perret.
    Anouk Aimée.
    Marceline Loridan-Ivens.
    Édouard Baer.
    Françoise Hardy.
    Charles Aznavour.
    Alain Souchon.
    Patrick Bruel.
    Frédéric Mitterrand.
    Fanny Ardant.
    Alain Bashung.
    Alain Chamfort.
    Sophia Aram.
    Plastic Bertrand.
    Micheline Presle.
    Sarah Bernhardt.
    Jacques Tati.
    Sandrine Bonnaire.
    Shailene Woodley.
    Gérard Jugnot.
    Marlène Jobert.
    Alfred Hitchcock.
    Brigitte Bardot.
    Charlie Chaplin.


     

     
     





    https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20240913-maurice-jarre.html

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/maurice-jarre-et-sa-musique-sur-le-256472

    http://rakotoarison.hautetfort.com/archive/2024/09/12/article-sr-20240913-maurice-jarre.html